L'histoire des tunnels routiers est brève. Quelques exemples isolés existent de longue date. En
France, une vingtaine de tunnels datent d'avant 1900 ; un certain nombre d'entre eux était destiné
initialement au chemin de fer.
A l'heure actuelle, on compte 725 tunnels routiers en exploitation qui représentent une longueur
cumulée d'environ 192 kilomètres. Le plus ancien des tunnels routiers français semble être « Les
Échelles » dans le département de la Savoie ; il date de 1813 et mesure 294 mètres de longueur.
Pour l'essentiel, ces ouvrages ne se sont développés qu'avec l'automobile contemporaine, à partir
des années 1930, lorsque le relief ou une agglomération préexistante ont gêné un réseau routier
aux courbes et aux pentes calculées.
Le souterrain, lui, est très ancien, sa charge plus émotive que culturelle, reste présente dans la
perception du tunnel et nous en parlerons, mais lors du développement des tunnels routiers, cette
émotion, cette peur même, a déjà été amortie par les ouvrages ferroviaires.
A cause de ce manque d'antériorité, ou bien peut-être parce qu'un tunnel n'est pas un objet
concret (c'est un manque, un creux), le tunnel n'est pas considéré habituellement comme un sujet
d'architecture.
Téléchargement : http://bit.ly/2rScJbW
Enregistrer un commentaire